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Bibliographie sur les tables astronomiques médiévales

Matthieu Husson

A. Introduction


I. Quelques repères historiques


À la fin de l’antiquité et pendant le haut Moyen Âge, il n’y a pas d’astronomie de mesures et de calculs en langue latine, mais des bribes d’informations cosmologiques disponibles principalement dans :

  • Timée de Calcidius.
  • Histoire naturelle de Pline, livre II.
  • Commentaire du songe de Scipion de Macrobe.
  • De nuptiis philologiae et Mercurii de Capella.
  • Étymologie d’Isidore de Séville.


À partir du Xe siècle, début de l’astronomie instrumentée et de mesure :

  • Gerbert d’Aurillac aurait introduit d’Espagne sphère armillaire et astrolabe (?).
  • Hermanus Contractus, début du XIe, premier traité sur l’astrolabe.
  • 1 octobre 1092 Walcher of Malvern fait la première « observation » connue à l’astrolabe : calcul de la date d’une éclipse lunaire.
  • Guillaume de Saint Cloud (vers 1290), observations de la hauteur de l’écliptique.
  • Jean de Murs (1321), hauteur de l’écliptique, éclipses.


À partir du XIIe siècle, premières tables astronomiques :

  • Adelard de Bath 1126, une version tardive (maslama) des tables d’Al-Kwarizmi (une conception indienne du mouvement en latitude).
  • Platon de Tivolli 1145, De scientia stellarum des tables d’Al-Battani (conforme à la théorie Ptoléméenne).
  • Raymond de Marseille 1141, une adaptation des tables de Tolède (moyen mouvement des planètes proche de l’almanach d’azarchiel, mouvement de trépidation type Thebit ibn Quara pour la huitième sphère).
  • Tables de Robert de Chester (type Tolède).
  • Tables de Londres 1149 (type Tolède).
  • Tables de Roger Hereford 1178 (type Tolède).
  • Tables des Malines (type Tolède).
  • Tables de Navare (type Tolède).
  • Tables de Toulouse (type Tolède).
  • Tables Alphonsines Castillanes (vers 1270).
  • Tables Alphonsines latines (1320), différentes versions (Murs, Lignières, Saxe, Gmunden, etc.) jusqu’à Copernic au moins.


Assimilation de la structure théorique justifiant les tables :

  • Traduction d’un abrégé de l’astronomie Ptoléméenne d’al-Farghani (Rudimenta astronomica ou Liber XXX differentiarum) par Jean de Séville en 1134-1135.
  • Traduction de l’Almageste : à partir du grec 1160, à partir de l’arabe 1175 (Gérard de Crémone), version la plus répandue.
  • Traduction Gérard de Crémone, De motu octave sphere de Thebit Ibn Quara (ou peut être d’un astronome de l’entourage d’Azarquiel).
  • Sacrobosco (début du XIIIe) De sphera.
  • Theorica planetarum geradi, milieu du XIIIe.
  • Campanus Theorica planetarum, deuxième moitié du XIIIe (accompagné du premier équatoire latin).
  • Jean de Lignière Theorica planetarum.


II. Qu’est ce qu’une table astronomique médiévale ?


« L’expression ‘‘tables astronomiques’’ recouvre une si grande variété de matériel tabulaire qu’elle ne devrait être employée qu’avec beaucoup de précautions et toujours précisée » (E. Poulle, Les sources astronomiques…, Turnhout, 1981, p. 55).


On peut distinguer cependant trois ou quatre grandes familles de tables qui traitent de problèmes astronomiques distincts, sont associées à des familles d’instruments distinctes, et souvent transmises dans des traditions manuscrites proches mais différentes (je simplifie beaucoup : pour son édition des tables de Tolède, F. S. Pedersen distingue 20 types de tables !). Bien entendu ces quatre grandes familles peuvent être réunies en un seul ouvrage de bien des manières.


Tables mathématiques

  • Problèmes à résoudre :
    • Disposer d’outils de calculs généraux pour la manipulation des autres types de tables. Elles sont souvent associées aux tables du premier mobile.
  • Types de tables :
    • Tables trigonométriques (table de cordes ou table de sinus).
    • Tables de multiplication sexagésimale.
  • Instruments associés :
    • Idem astronomie du premier mobile.


Tables du premier mobile

  • Problèmes à résoudre :
    • Durée des heures inégales de jour ou de nuit selon la date et la latitude.
    • Localisation sur l’horizon du lever ou du coucher du soleil selon la date et la latitude.
    • Levers héliaques des étoiles selon la date et la latitude.
    • Répartitions selon la date et la latitude des maisons célestes parmi les signes du zodiaque.
  • Types de tables :
    • Tables de déclinaisons (déclinaisons de chacun des degrés du zodiaque).
    • Tables d’équation de temps (liste des écarts entre le temps vrai et le temps moyen pour chaque jour).
    • Tables d’ascensions droites et obliques (le nombre de degrés des différents horizons qui se lèvent en même temps que les signes et degrés de l’écliptique).
    • Tables géographiques (une liste de ville avec leurs longitude et latitude géographiques).
    • Tables d’étoiles (latitude et longitude écliptique (ou équatoriale) des étoiles, mais aussi magnitude, couleurs, etc. une liste longue (1028 étoiles), plusieurs listes courtes).
  • Instruments associés :
    • Astrolabe, Saphea, Quadrant ancien, Quadrant nouveau, Turquet.


Tables planétaires

  • Problèmes à résoudre :
    • Localiser les planètes sur le zodiaque.
    • Déterminer la nature directe, stationnaire ou rétrograde du mouvement de la planète.
    • Déterminer sa visibilité.
  • Types de tables :
    • Tables chronologiques (fournissent les écarts entre les différentes ères parfois dans un calendrier spécifique (tables de Tolède) parfois simplement en nombre de jours (tables Alphonsines latines). Elles ne sont pas toujours présentes.
    • Tables de coordonnées moyennes (Il existe deux grandes formes qui connaissent des sous catégories : 1 anni collecti et anni expansi (plus fréquente pour les tables de Tolède et les précédentes) ; 2 Racine et mouvement (plus fréquente à partir des tables alphonsines latines). Ces tables peuvent être établies soit en coordonnées sidérales (plus fréquent dans l’astronomie pré-alphonsine latine), soit en coordonnées tropiques (plus fréquent dans l’astronomie post-alphonsine latine).
    • Tables d’équations (destinées à fournir l’équation de chaque planète, c’est-à-dire la différence entre la position moyenne et la position vraie. Une double colonne d’entrée (une croissante, l’autre décroissante) puis de une à cinq colonnes d’équations suivant la planète). C’est souvent pour ces tables qu’il existe des présentations non classiques, notamment sous forme de tables à double entrées.
    • Tables des latitudes (destinées à fournir la latitude des planètes. Deux traditions théoriques différentes : al-Kwarizmi (en fait une théorie indienne) et Ptolémée ou al-Batani. Dans le premier cas chaque planète à deux tables (quadripartialis et bipartialis) dans le second une seule table. La lune est un cas particulier : il y a un mouvement moyen (tête et queue du dragon) et un équation pour le calcul de sa latitude).
  • Instruments associés :
    • Équatoires (il en existe de nombreux types, cf. Poulle, Emmanuel, Équatoire et horlogerie planétaire du XIIIe au XIVe siècle, Genève, 1980). En général ils ne concernent que les calculs en longitude.


Tables d’éclipses

  • Problèmes à résoudre :
    • Déterminer le moment d’une conjonction une d’une opposition des vrais lieux de la lune et du soleil : calcul des zyzygies.
    • Déterminer si cette zyzygie donne lieu à une éclipse en évaluant la latitude de la lune au moment de la zyzygie.
  • Types de tables :
    • Tables de coordonnées moyennes (élongation de la lune (distance de la lune au soleil) et argument de latitude de la lune. Elles existent sous les mêmes deux grandes formes que les autres tables de coordonnées moyennes de longitude).
    • On doit procéder ensuite par approximations successives, en général au moyen des tables d’équation et selon différents types d’algorithmes, pour trouver le moment de la zygygie. Certains astronomes ont conçu des tables spécifiquement dédiées à ce problème (Jean de Murs par exemple). On utilise aussi parfois des tables de vélocité des luminaires dans certains algorithmes de calculs d’éclipses (par exemple tables de 1322 de Jean de Lignières).
  • Instruments associés :
    • Il existe des sortes d’équatoires spécifiquement dédiés à ces problèmes (cf. Pedersen, F. S. (éd.), Petrus de Dacia, Tractatus instrumenti eclipsium, Copenhague, 1978).


Les tables sont en outre généralement associées à des canons (sorte de manuel d’instruction), mais ces canons en sont relativement indépendant : un même canon peut être utilisé pour plusieurs types de tables (qui ne varient pas dans leurs mise en forme, mais éventuellement dans les paramètres astronomiques qu’elles impliquent) et plusieurs canons peuvent être rédigés pour la même famille de tables (ils sont alors plus ou moins détaillés et complets, présentent éventuellement des algorithmes d’utilisation légèrement différents pour certaines étapes des calculs, etc.). Les canons ont souvent leurs propres traditions manuscrites.


La complexité de la transmission des tables astronomiques et de leurs canons est en outre aggravée par le fait que les individus qui copient ou commanditent des copies de tables sont régulièrement eux-mêmes des astronomes et qu’ils n’hésitent donc pas à adapter leurs sources à leurs besoins et convictions spécifiques.


Il y a donc un véritable débat méthodologique au sein de la communauté des historiens de l’astronomie pour déterminer ce qui définit un ensemble de tables. On peut distinguer trois positions :

  1. Ce qui définit un ensemble de tables ce sont les paramètres astronomiques qu’elles impliquent. Les questions de « mise en forme » sont considérées comme secondaires, voir négligeables. C’est la position la plus courante en particulier dans le milieu des spécialistes de l’astronomie islamique et indienne. Les travaux de Benno Van Dalen sont une sorte d’aboutissement de cette vision des choses.

  2. Ce qui définit un ensemble de tables se sont les canons qui permettent de les utiliser. C’est la position d’Emmanuel Poulle.

  3. On ne définit pas un ensemble de tables si ce n’est par le nom qui lui est donné par les astronomes qui les utilisent. C’est la position de F. S. Pedersen pour son édition des tables de Tolède.


B. Bibliographie


Les références qui proposent une édition critique complète ou partielle, mais significative, de sources primaires sont marquées en gras.


Généralités

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  2. Boudet, Jean Patrice, Le "Recueil des plus célèbres astrologues" de Simon de Phares, Paris, 1997-1999.

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  10. Goldstein, Bernard R. « Lunar velocity in the Middle Ages :a comparative study » dans Casulleras, J. et Samso, J. (eds.), From Baghdad to Barcelona : studies in the Islamic Exact Sciences in Honour of Prof. Juan Vernet, Barcelona, 1996, p. 181-194.

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XIIIe siècle

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  11. Hugonnard-Roche, H., L’œuvre astronomique de Thémon Juif, maître parisien du XIVe siècle, Genève, 1973.

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