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Accueil > Archives > Axes de recherche : 2012–2017 > Axe 2012–2017 : Histoire de la philosophie de l’antiquité à l’âge classique > 4 Psychologie et philosophie de l’esprit / 2012–2017

Axe Histoire de la philosophie de l’Antiquité à l’Age classique 2012–2017

4 Psychologie et philosophie de l’esprit / 2012–2017

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Thématique 2012–2017

Ce sous-axe rassemble les recherches qui examinent les problèmes théoriques centrés sur l’articulation du corps, de l’âme et de l’intellect dans les traditions philosophiques grecque, arabe et latine. Quel est l’objet de la psychologie ? Comment concevoir les rapports de l’âme et du corps ? Quelles sont les puissances du vivant et quel ordre, le cas échéant, suivent-elles ? Quel est le statut de l’intellect ? Comment rendre raison des phénomènes mentaux ? Quelle est la portée d’une pensée humaine ? Voilà certaines des questions qu’on y pose. Diversement déclinées, de langue en langue, de textes en textes, et alimentées de théologies diverses, elles ont comme racine principale l’antagonisme grec opposant, d’un côté, l’hylémorphisme aristotélicien – où l’âme, loin d’être en surplomb, telle une entité sur-naturelle, est quelque chose d’un corps, indissociable de lui –, de l’autre, le dualisme néo-platonicien, où l’âme, substance supérieure de plein droit, semble n’avoir d’autre rapport au corps que celui du moteur au mobile ou, d’une métaphore fameuse jusqu’à la modernité, du pilote au navire.


L’histoire qu’on étudie est celle du chiasme et de la complexification de ces deux modèles. Car chez Aristote et ses héritiers, d’Alexandre d’Aphrodise à Averroès, ou Thomas d’Aquin, la psychologie immanentiste semble s’achever sur l’affirmation d’une transcendance : celle de l’intellect, cause d’un acte où le corps paraît n’entrer plus ; tandis que chez les dualistes, fils de Plotin, de Proclus, on tâchera parfois, comme chez Avicenne, de défendre contre le dualisme trop rigide d’une anthropologie strictement spiritualiste que le rapport au corps ne saurait être pour l’âme un simple mode d’être, ou une fonction s’y rapportant de manière extrinsèque et accidentelle, mais que, en quelque façon, qui réintègre la psychosomatologie, il s’inscrit dans sa substance même. En somme : qu’est-ce que vivre ? Qu’est-ce qu’intelliger ? C’est entre ces deux pôles, de la plante au dieu, que les travaux entendent se placer.


Séminaire 2012–2017


Membres 2012–2017

Responsable
BRENET Jean-Baptiste
Chercheurs – Doctorants - Post-doctorants
CERAMI Cristina
GRELLARD Christophe
HASNAOUI Ahmad
JAULIN Annick
LAVAUD Laurent