Dimitri El Murr (Ed.)
Ont contribué à ce volume : M. Bonazzi, S. Delcomminette, M. Dixsaut, D. El Murr, M.-A. Gavray, M. L. Gill, J. Gosling, A. Macé, S. Magrin, M. Narcy, Chr. Rowe, D. Sedley, B. Sève, H. Tarrant, F. Teisserenc.
Qu’est-ce que savoir ? Ni la perception, ni l’opinion vraie, ni même l’opinion vraie accompagnée d’une raison ne semblent pouvoir se mesurer à l’exigence contenue dans ce que Platon appelle « savoir ».
Les études figurant dans ce volume examinent, dans une première partie, chacune des trois réponses proposées successivement. Les méandres que Socrate est contraint de parcourir pour réussir à les réfuter appellent des lectures raffinées, et divergentes : on ne peut commenter « objectivement » le Théétète, car il force son lecteur à réfléchir et à prendre parti, il « l’accouche » comme Socrate accouche le jeune Théétète.
Une seconde partie s’attache ensuite à la manière dont le Théétète a été lu et utilisé dans l’Antiquité et au-delà (jusqu’à Montaigne). Il apparaît que les questions soulevées dans la première partie, à propos notamment de la structure aporétique du Dialogue, de la théorie de la perception, du statut du monde sensible, de la possibilité de l’erreur, sont celles-là mêmes qui n’ont cessé de préoccuper les interprètes dans l’Antiquité. En retraçant les grands moments de la réception du Théétète, de ses premiers lecteurs académiciens à Plotin en passant par le commentateur médio-platonicien ou encore par Thrasylle, les contributions rassemblées reconstituent une tradition qu’on a trop souvent circonscrite à la Nouvelle académie sceptique et démontrent que l’héritage du Théétète est aussi riche que complexe.
Les études figurant dans ce volume examinent, dans une première partie, chacune des trois réponses proposées successivement. Les méandres que Socrate est contraint de parcourir pour réussir à les réfuter appellent des lectures raffinées, et divergentes : on ne peut commenter « objectivement » le Théétète, car il force son lecteur à réfléchir et à prendre parti, il « l’accouche » comme Socrate accouche le jeune Théétète.
Une seconde partie s’attache ensuite à la manière dont le Théétète a été lu et utilisé dans l’Antiquité et au-delà (jusqu’à Montaigne). Il apparaît que les questions soulevées dans la première partie, à propos notamment de la structure aporétique du Dialogue, de la théorie de la perception, du statut du monde sensible, de la possibilité de l’erreur, sont celles-là mêmes qui n’ont cessé de préoccuper les interprètes dans l’Antiquité. En retraçant les grands moments de la réception du Théétète, de ses premiers lecteurs académiciens à Plotin en passant par le commentateur médio-platonicien ou encore par Thrasylle, les contributions rassemblées reconstituent une tradition qu’on a trop souvent circonscrite à la Nouvelle académie sceptique et démontrent que l’héritage du Théétète est aussi riche que complexe.
: : Vrin, collection Tradition de la pensée classique
: : 432 pages
: : ISBN : 978-2-7116-2495-9
: : août 2013
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