Organisation : Jonathan Regier, Fabien Grégis, Philippe Stamenkovic, Vincent Daudon, (Univ. Paris Diderot, SPHERE).
Nous nous rassemblerons un jeudi sur trois, de 10:00 à 13:00 *.
PROGRAMME 2013–2014
31 octobre
, salle Gris, 734AMaël Pegny (Univ. Paris 1, LARSIM)
Calcul et physique : une difficile fondation.
13 novembre, !! mercredi !! 9:00 – 12:00 !!
, salle Malevitch, 483AThomas Boyer (Université Lille 3, Archives Henri Poincaré)
L’équivalence empirique des interprétations quantiques.
30 janvier
, salle Gris, 734AFederico Zalamea (CNRS, SPHERE)
Sur la structure interne de l’objet physique quelconque en mécanique.
6 février
, salle Gris, 734AFranck Varenne (Université de Rouen)
La question du réalisme en physique face à l’essor et la diversification des modèles.
13 février
, salle Gris, 734AMichel Blay (CNRS)
Mécanique et infini.
6 mars
, salle Gris, 734AJulie Jebeile (IHPST)
La compréhension scientifique au moyen de la modélisation.
27 mars
, salle Gris, 734ARoberto Cruz (Univ. Sao Paulo & Univ. Paris Diderot)
Analogies et physique quantique en didactique : une approche selon Cassirer.
3 avril
, salle Gris, 734ASabine Rommevaux (CNRS, SPHERE)
Discussions médiévales sur le vide, en particulier dans les Questions sur la physique de Blaise de Parme (XIVe s.).
10 avril !! séance reportée à une date ultérieure !!
Daniel Andersson (University of Oxford)
On the Natural Philosophy of Paul of Pergola (Paulus Pergolensis)
24 avril
, salle Gris, 734AJean-Philippe Martinez (SPHERE)
La mécanique quantique chez Vladimir Fock : une tentative de conciliation de l’est et de l’ouest.
Vladimir Fock (1898-1974) est un physicien théorique soviétique connu pour ses travaux concernant tant la mécanique quantique que la relativité générale, mais aussi au sein de l’Union soviétique pour son engagement dans la diffusion de ses deux théories.
Alors que selon les principes du matérialisme dialectique l’interprétation de Copenhague est taxée d’idéalisme en URSS, Fock va consacrer une bonne partie de son énergie à tenter de concilier la vision de Bohr avec les exigences idéologiques et politiques de sa situation à Léningrad. Il en résultera une interprétation que l’on peut considérer comme à mi-chemin entre l’est et l’ouest. Dans cette présentation je discuterai à la fois du contenu de cette interprétation, des éléments idéologiques, politiques, et sociologiques qui l’entourent, mais aussi de l’impact qu’elle a pu avoir, tant en Union soviétique qu’en Occident.
* SPHERE, laboratoire de Philosophie et d’Histoire des Sciences, UMR 7219, Université Paris-Diderot, bâtiment Condorcet, 4, rue Elsa Morante, 75013 Paris.
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