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Axe Histoire et philosophie des sciences de la nature

Groupe de travail des doctorants en histoire et philosophie de la physique 2013–2014

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Notre groupe de travail a pour vocation de fournir aux étudiants du master, aux doctorants et aux chercheurs du groupe, un espace de réflexion et de discussion autour de l’histoire et de la philosophie de la physique. Son contenu a une vocation essentiellement didactique, et vise à mélanger des réflexions classiques sur des problèmes ou des sujets bien établis en histoire et philosophie de la physique avec des travaux de recherche en cours.
Organisation : Jonathan Regier, Fabien Grégis, Philippe Stamenkovic, Vincent Daudon, (Univ. Paris Diderot, SPHERE).


Nous nous rassemblerons un jeudi sur trois, de 10:00 à 13:00 *.

Archives : 2014-2015, 2012–2013





PROGRAMME 2013–2014



31 octobre, salle Gris, 734A

Maël Pegny (Univ. Paris 1, LARSIM)

Calcul et physique : une difficile fondation.

Ces dernières décennies ont vu se diffuser, tant chez les physiciens que chez les philosophes de la physique, la thèse selon laquelle le "calcul est physique" (computation is physical). D’après cette thèse, loin d’être un pur objet d’étude a priori des mathématiques et de l’informatique, le calcul devrait être considéré comme un processus physique dont les propriétés seront l’objet de la théorie physique. Dans cette présentation, je tâcherai de discuter du sens de cette thèse, de ses conséquences pour l’épistémologie du calcul, des arguments en sa faveur comme des nombreuses difficultés qu’elle rencontre.


13 novembre, !! mercredi !! 9:00 – 12:00 !!, salle Malevitch, 483A

Thomas Boyer (Université Lille 3, Archives Henri Poincaré)

L’équivalence empirique des interprétations quantiques.



30 janvier, salle Gris, 734A

Federico Zalamea (CNRS, SPHERE)

Sur la structure interne de l’objet physique quelconque en mécanique.



6 février, salle Gris, 734A

Franck Varenne (Université de Rouen)

La question du réalisme en physique face à l’essor et la diversification des modèles.

L’essor et la diversification des modèles dans les sciences contemporaines ont conduit scientifiques et philosophes à réajuster les réponses traditionnelles apportées à la question du réalisme scientifique, c’est-à-dire à la question de savoir si les représentations scientifiques (concepts, théories, modèles, etc.) sont ou non réalistes. En mettant en regard les réponses traditionnelles et les réponses contemporaines les plus représentatives, cet exposé propose de rendre compte, dans une perspective à la fois historique et critique, de certains des récents réajustements philosophiques face à cette question.

13 février, salle Gris, 734A

Michel Blay (CNRS)

Mécanique et infini.



6 mars, salle Gris, 734A

Julie Jebeile (IHPST)

La compréhension scientifique au moyen de la modélisation.



27 mars, salle Gris, 734A

Roberto Cruz (Univ. Sao Paulo & Univ. Paris Diderot)

Analogies et physique quantique en didactique : une approche selon Cassirer.



3 avril, salle Gris, 734A

Sabine Rommevaux (CNRS, SPHERE)

Discussions médiévales sur le vide, en particulier dans les Questions sur la physique de Blaise de Parme (XIVe s.).



10 avril !! séance reportée à une date ultérieure !!

Daniel Andersson (University of Oxford)

On the Natural Philosophy of Paul of Pergola (Paulus Pergolensis)



24 avril, salle Gris, 734A

Jean-Philippe Martinez (SPHERE)

La mécanique quantique chez Vladimir Fock : une tentative de conciliation de l’est et de l’ouest.

Vladimir Fock (1898-1974) est un physicien théorique soviétique connu pour ses travaux concernant tant la mécanique quantique que la relativité générale, mais aussi au sein de l’Union soviétique pour son engagement dans la diffusion de ses deux théories.
Alors que selon les principes du matérialisme dialectique l’interprétation de Copenhague est taxée d’idéalisme en URSS, Fock va consacrer une bonne partie de son énergie à tenter de concilier la vision de Bohr avec les exigences idéologiques et politiques de sa situation à Léningrad. Il en résultera une interprétation que l’on peut considérer comme à mi-chemin entre l’est et l’ouest. Dans cette présentation je discuterai à la fois du contenu de cette interprétation, des éléments idéologiques, politiques, et sociologiques qui l’entourent, mais aussi de l’impact qu’elle a pu avoir, tant en Union soviétique qu’en Occident.









* SPHERE, laboratoire de Philosophie et d’Histoire des Sciences, UMR 7219, Université Paris-Diderot, bâtiment Condorcet, 4, rue Elsa Morante, 75013 Paris.
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